Un geste, une sonorité, le silence. Seule la surface de l’eau réagit à cet impact. Comme une peau qui frémit, elle s’habille de petites collines concentriques qui s’espacent en ondulant puis s’estompent sans laisser de traces. Dans un format carré, je retranscris les ondes en mouvement de cet objet tombé dans l’eau, évoquant ainsi le geste furtif qui en est à l’origine.
C’est un drôle de dialogue qui s’établit avec les galets flottants. Ont ils perdu leur masse, ou le temps s’est il arrêté à l’instant même ou ils atteignaient la surface de l’onde ?
Sont ils remontés du fond ? Et si oui, pour quelle raison ?
Arlette Vaistij
En collaboration avec Les galets flottants de Pierre Jaggi
Réceptacle : Métal oxydé, verre, eau et pompe à eau, éclairage led, galets céramique, 105 x 55 x 86 cm