Visuellement parlant, ce projet s’apparente à ce que l’on appelle communément un mur. Cependant, ce mur de glace n’est pas de ceux qui séparent, mais de ceux qui relient. Communément, en dehors de son rôle de soutien, le mur représente une barrière. On peut le mettre en relation avec l’environnement, lié à sa protection, à sa conservation, à son cloisonnement ou à son abandon.

Notre environnement, qu’il soit écologique, social ou politique subit des atteintes et des dégradations de plus en plus marquées au niveau mondial, et c’est à l’échelle de la planète qu’il nous faut maintenant réagir pour s’opposer à ces répercussions néfastes dont il fait l’objet.

Face aux enjeux écologiques actuels, chacun d’entre nous est appelé à œuvrer dans son quotidien pour contrer et remédier, à son niveau et selon ses moyens, au désastre qui s’annonce, programmé par les excès de notre société.

Le domaine artistique est partie intégrante des moyens de communication.

Chaque ouverture inscrite sur cette paroi de glace représente symboliquement une avancée vers la lumière sensée éclairer chacun de nos actes, une éventuelle percée à travers nos contraintes et nos servitudes.

Ce mur est aussi une surface qui peut très bien laisser passer un message, le refléter, le répercuter ou le transmettre pour qu’il se propage. Et si à travers ses ouvertures c’est des vignettes de l’environnement montagnard et hivernal qui s’affichent, elles peuvent également faire écho à d’autres images que véhiculent d’autres murs sur ces réseaux que l’on appelle sociaux.

C’est aussi un rappel : si nous ne changeons rien à nos façons de fonctionner, nous allons irréductiblement foncer droit dedans … Et à ce moment là, il ne restera peut-être plus d’espaces possibles, all in all not even for just another light in the wall !